Cet établissement accueillant des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer est le fruit d’une longue collaboration interdisciplinaire, échange intense entre le monde du soin et les architectes. À ce titre, le programme et le projet ont fait l’objet d’un développement simultané.

Le site est une parcelle en pente issue de la subdivision d’un ancien domaine, dont l’autre partie est le parc de la Mairie d’Onex.

La résidence est conçue comme une grande maison constituée de cinq unités de vie pour 12 résidents chacune et divers programmes annexes.

Dans chaque unité de vie, le patio et le séjour fonctionnent comme deux grandes pièces – l’une intérieure et l’autre extérieure – pouvant être parcourues selon de multiples circuits protégés de déambulation.

L’espace fédératif en relation avec le parc sert de lieu de transition entre la vie en unité et le monde extérieur, à la manière d’une rue.

Le lieu intime de la chambre individuelle s’ouvre soit sur la nature environnante soit sur le patio et son arbre.

La grande qualité du paysage s’insert à différentes échelles dans la vie du bâtiment. À défaut de contexte bâti environnant, l’architecture crée dans ses murs un sentiment d’urbanité par la multiplicité des points de vue.

Le projet tente de traduire en espace les divers enjeux perceptifs et fonctionnels liés au vécu de la maladie d’Alzheimer. L’attention au personnel et l’accueil des familles joue également un rôle déterminant. La résidence offre par son architecture un caractère à la fois protecteur et ouvert, dans une ambiance sereine.